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On ne nait pas femme
24 juin 2020

Défendre le statu quo parce qu'on a simplement peur du changement, c'est un peu con

J'ai été très sollicitée ces derniers temps pour parler d'un sujet sur lequel les gens qui m'ont sollicitée savaient qu'ils ne seraient pas d'accord avec moi. Moi, en général, j'appelle ça "chercher la bagarre" et pour être honnête avec vous, ces derniers temps, je n'avais ni le moral ni la capacité physique de m'engager dans un "fight" avec des gens qui ne réfléchissent pas. Oui, hein, commençons comme ça, parce que je me suis suffisamment faite insulter sur une position que je n'avais pas (encore) prise, rappelons qu'avant toute prise de position sur un sujet, il est de bon ton d'y réfléchir. LOOONGUEMENT.

La conduite du changement

Les gens détestent le changement. Bon sang ce que mon quotidien, ce que le quotidien de milliers de gens sur cette planète est alourdi par le nombre de gens qui résistent au changement ! C'est probablement la caractéristique la plus partagée par tous les êtres humains sur cette Terre. Dans mon domaine, on a carrément des noms de postes, des métiers qui existent afin de lutter contre la volonté inexorable de chacun de ne vouloir surtout rien changer. On appelle ça "conduite du changement", "accompagnement au changement", etc. Des fois, ça prend plus de temps d'arriver à convaincre 15 personnes qu'avec un logiciel où on clique à droite ça changera rien d'un logiciel où on clique à gauche... que de faire travailler 15 développeurs sur la création d'un nouveau logiciel plus rapide, plus pratique mais OH LA LA avec un bouton à droite ! Je vous promets que ça, c'est à peine caricaturer mon quotidien.

Bah la conduite du changement, c'est un domaine d'expertise qui serait bien utile à pas mal de gens quand on s'attaque à la justice sociale. Comment changer notre quotidien pour que les femmes ne subissent plus des injustices par rapport aux hommes. Comment changer notre quotidien pour que les membres de la communauté LGBTQ+ ne soient plus invisibilisés ou maltraités. Comment changer notre quotidien pour que les personnes racisées se sentent elles aussi chez elles dans notre pays. Bref, tout un tas de petits changements qui en réalité, n'auraient pratiquement pas d'impact pour la majorité des gens. Voire pas d'impact DU TOUT, en fait.

La conduite du changement1

La LGBTphobie : la peur irrationnelle du changement

Comme le dit, un peu vulgairement, le dicton "chacun fait ce qu'il veut de son cul", n'est-ce pas ? Mais alors comment expliquer que malgré cette sagesse populaire, des MILLIERS de français se soient rués dans les grandes avenues parisiennes en criant au scandale parce qu'on voulait autoriser le mariage pour les couples de même sexe ? Depuis sa promulgation, cette loi a réellement changé la vie de moins de 10% de la population. Pour les 90% restant ça n'a absolument RIEN CHANGE. Ces 90% restants n'ont pas perdu de droit, n'ont pas été forcés à faire quoi que ce soit, n'ont pas été délestés de quoi que ce soit. Mais pourtant, ils sont quand même venus gueuler sous nos fenêtres que nous n'avions pas le droit au changement. Et si vraiment, le pire que ça a apporté dans leur vie c'est de voir des couples de même sexe s'embrasser sur le perron de la mairie, franchement, il faut vraiment revoir leurs priorités. (oh et me parlez surtout pas des "pauvres enfants qui ont pas UN PAPA UNE MAMAN" parce que là sinon je sors les poings : n'utilisez pas les enfants des autres comme excuses branlantes de votre couardise !)

Bref, on est tous d'accord pour dire "qu'il faut quand même pas tous les tuer" hein, on n'est pas des monstres, mais si de préférence on pouvait rester dans une société où on n'a pas à "les" voir, ce serait mieux... (faudrait me voir rouler des yeux, là)

Le sexisme : une peur viscérale du changement

La conduite du changement, ça serait aussi bien utiles aux mecs qui nous bassinent avec leur "mais on n'est pas tous comme ça, moi je suis un gentil garçon" mais qui systématiquement ou presque tournent le dos aux corvées ménagères et parentales. Alors là oui, je veux bien : le changement a un impact. OK c'est vrai, c'est pas super fun de perdre certains privilèges... Mais il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas uniquement un impact négatif, car on sait bien que le sexisme est aussi très compliqué à vivre pour les hommes (les garçons ça ne pleure pas, ça ne fait pas de danse, ça ne porte pas de short au travail, etc.). Et qu'au final si on devait, je sais pas moi, allonger la durée du "congé paternité" (sujet d'actualité) bah on se doute bien que ce serait pas pour donner du temps en plus à ces messieurs pour aller boire des bières, mais bien pour créer des liens avec les enfants tout en égalisant l'ardoise avec mesdames. Bref. Je suis sûre que le gamin de la famille Dinosaure serait moins vindicatif envers son père si ce dernier avait pu passer ses trois mois de congé paternité avec lui.

Illustration de la violence du sexisme envers les hommes :

Bon, vous avez suivi jusqu'ici, je vous en félicite, et j'espère que la vidéo vous aura fait marrer (si vous n'êtes pas anglophones, en gros : le bébé dinosaure appelle son père "pas-la-maman" et ça rend leurs relations un peu houleuses).

Retournons à nos moutons, je ne vous ai toujours pas dévoilé de quel sujet les gens voulaient tellement que je parle. Allez, je vous laisse chercher un peu. Mais si c'est évident, ça fait les choux blancs de la presse et ça excite notre extrême-droite franco-française tellement qu'ils sont sortis de leur léthargie post-confinement. Même que j'aurais voulu faire un jeu de mot pourri dans le titre de cet article, mais en fait, je me suis retenue pour vous garder la surprise intacte. Allez, vous le savez....

Le "statue" quo des grands racistes de notre histoire

(j'espère que vous apprécierez au moins le jeu de mot)

LES STATUES RACISTES. Mais c'est bien sûr. Les fameuses statues qui sont "vandalisées", "déboulonnées", le massacre des statues, la décimation de notre histoire, bref : une bonne raison pour les racistes de venir crier au loup, parce que, vous rendez-vous compte, ils n'étaient pas le centre de l'attention au mois de juin, ces pauvres petits choux.

Ok bon, là, vous sentez quand même une prise de position, hein ? Tenez bon, c'est bientôt fini. Enfin, il reste encore une bonne moitié d'article, quoi.

Bon. Revenons en arrière. Je découvre, pour la première fois, que des gens aux Etats-Unis veulent que des statues érigées dans des lieux publics soient retirées car ils considèrent qu'elles sont offensives, étant donné qu'elles mettent en valeur des gens qui défendaient l'esclavagisme. Là comme ça, bon, je ne me sens pas trop concernée : je ne suis pas à leur place, je ne suis pas descendante d'esclaves (enfin pas à ma connaissance en tout cas), je ne peux qu'avoir de l'empathie pour le malaise qu'ils ressentent en passant devant des statues qui glorifient les bourreaux de leurs ancêtres. Et puis, des voix se lèvent : "oh la la, quelle honte, ils vont effacer l'Histoire". Bon là forcément, je me sens interpellée : je ne me suis pas tapé une licence d'Histoire pour ne pas me sentir concernée quand des gens invoquent "l'Histoire avec un grand H". Et puis très vite, quand je vois les arguments (aucun, en fait), je déchante. En vrai, tout le monde s'en fout de l'histoire. Ce que les gens veulent, c'est le statu quo. Le statu quo c'est rassurant, on sait ce qu'on a, et on est contents comme ça, merci beaucoup.

Soudain, tout le monde devient historien

Les gens se découvrent donc soudainement une passion pour des vieux mecs dont l'histoire ne les a jamais passionnés, qu'ils ne connaissent que de nom voire de loin parce qu'ils passent de temps en temps devant ces statues. Ces statues, pour la plupart, ne sont des héros pour pratiquement personne de nos jours, et ne sont là que parce que jusqu'ici personne ne s'était légitimement interrogé sur la pertinence de leur existence dans notre paysage urbain moderne. Et quand les gens lèvent leurs boucliers en s'exclamant "oh la la c'est n'importe quoi, ils peuvent pas laisser ces statues tranquilles", à aucun moment il ne leur vient à l'esprit qu'en disant ça, ils prouvent qu'ils ont plus de considération pour un objet matériel symbolique que pour les sentiments de personnes bien réelles.

A aucun moment il ne semble leur venir à l'esprit que si les milliers de générations qui nous ont précédées avaient, chaque fois qu'on a voulu enlever une statue par-ci, changer un bâtiment par-là, empêché que ça arrive, la majorité des villes n'auraient probablement plus de places pour leurs habitants ! Les villes changent. Les paysages changent. On gardera toujours des morceaux d'histoire et il nous restera toujours l'Histoire, celle avec un grand H, que les statues et les monuments nous aident parfois à comprendre mais qui ne sont pas l'Histoire à proprement parler. Aussi passionnée que je sois de monuments préhistoriques et d'architecture médiévale, je peux vous assurer que je suis extrêmement soulagée de savoir que dans la majorité des villes, il y a de vrais trottoirs qui ne sont pas pavés et qu'il n'y a pas des gros cailloux chelous posés hors contexte çà et là. Je vous raconte pas l'enfer que ça serait de s'y déplacer (que ce soit à pieds, en courant, en vélo ou en fauteuil roulant) !

Le contexte historique et l'Histoire

Je ne saurais que vous conseiller d'aller lire ce très intéressant article (pour les anglophones uniquement, ou alors pour les gens qui ont vraiment confiance en Google traduction) intitulé "Les statues ne sont pas notre histoire. Elles sont notre archéologie". La lecture de cet article a initié le mien parce que j'y ai trouvé une analyse assez similaire à la mienne, et que c'est, à mes yeux, pertinent. Les statues qui existent aujourd'hui sur notre territoire sont l'héritage qu'on va laisser aux historiens du futur. Et c'est sûr que quand ils verrons toutes ces statues de vieux mecs blancs, bah ils se diront (comme on se dit aujourd'hui des Romains par exemple) : leur monde tournait autour des hommes blancs principalement. Ce qui est pas tout à fait faux, mais personnellement, j'ai pas très envie de laisser cette image de nous.

Je suis une historienne dans l'âme, et de ce fait, quelqu'un qui demande TOUJOURS du contexte. Le contexte, c'est ce qu'il y a de plus important. Un musée ou une expo qui montre des oeuvres mais ne les remet pas en contexte est un mauvais musée, ou une mauvaise expo, parce qu'on n'y a pas appris grand chose et parce qu'on n'aura pas non plus tout compris si on ne connaît pas déjà les codes, bref, le contexte. Je suis également fermement contre la censure. Je veux dire par là que de décider de réécrire, supprimer ou interdire une oeuvre pourtant qualitative sous prétexte qu'elle reflète des moeurs qui ne sont pas de notre époque, je pense que c'est complètement con. J'ai bien précisé : pourtant qualitative. Les oeuvres de qualité médiocre, qui n'ont pas marqué l'histoire et qui n'ont pas vraiment d'intérêt, en général, elles périclitent d'elles-mêmes et tombent dans l'oubli, et franchement, ce n'est souvent pas plus mal.

La majeure partie du temps, quand une oeuvre devient trop en contradiction avec nos moeurs, on peut avoir tendance à censurer ou à supprimer. Je pense au contraire que le bon moyen de découvrir et partager ces oeuvres, c'est dans leur forme d'origine, MAIS pas sans une notice explicative. Republier Tintin au Congo oui bien sûr, mais dans une édition préfacée, annotée, explicative. Je fais par exemple partie de ces gens qui jugent nécessaire de faire lire une version annotée, expliquée du Mein Kampf d'Hitler parce qu'il est nécessaire à mes yeux, pour éviter que ce type de discours ne trouvent une nouvelle audience aujourd'hui - et pour avoir eu des cours portant sur ce texte, je peux vous assurer qu'il est capital qu'on éduque les gens à son propos, car ses théories et ses logiques sont encore très utilisées de nos jours.

Bref, il faut apprendre à différencier le contexte historique et l'histoire elle-même. Bizarrement, si une statue d'Hitler était restée à Paris après l'occupation allemande, je suis à peu près sûre qu'elle se serait faite déboulonnée aussi, parce qu'on n'a pas besoin de ça pour se rappeler de l'histoire et de qui était ce mec.

Tout sauf l'indifférence

Je vous laisse en compagnie de monsieur Karfa Diallo, qui explique mieux que moi pourquoi il est important de remettre en contexte des éléments urbains qui n'en ont pas. Ajouter une plaque explicative, renommer, déplacer dans un musée ou simplement supprimer : peu importe comment, il est important qu'on ne reste pas au statu quo.

Pfiou, vous avez tenus jusque là ? Bah franchement bravo. J'ai presque plus de cuillères à dépenser aujourd'hui, alors malheureusement, je vais zapper quelques arguments et quelques exemples (je ne crois pas aux généralisations, mais je crois que les exemples nous aident à comprendre), mais bon, c'est presque fini, quoi.


Revenons à nos statues

Je ne dis pas "allez, on pète tout et on va mettre une statue de Beyonce devant le Parlement", hein (quoi que ça serait vraiment tentant en vrai, genre Beyonce avec la pose "put a ring on it" ça ferait probablement doubler l'affluence de tourisme à Paris, non ? Pardon, je divague). Mais il est important de ne pas laisser l'habitude prendre le pas sur la réflexion - et la remise en contexte.

Je comprends tout à fait que les gens qui viennent de villes dont le patrimoine a été partiellement détruit pendant les deux dernières guerres mondiales soient plus réticents que la moyenne à supprimer des oeuvres du patrimoine urbain, parce que oui, c'est sûr, quand on voit des lieux qui ont une importance capitale disparaître, c'est dur de savoir ce qu'on peut se permettre d'abandonner.

Mais dites-vous aussi que ce qui fait la ville, c'est sa continuelle adaptation, son continuel besoin de changement. D'une année à l'autre, ce ne seront pas les mêmes boutiques, les mêmes plantes, les mêmes oeuvres. Je vois souvent les gens dire "oui mais après ils vont vouloir retirer la Tour Eiffel" et je tiens à vous rappeler que la Tour Eiffel était à l'origine une construction éphémère, qui aurait dû disparaître avec le reste des bâtiments construits pour l'Exposition universelle. Donc ouais, c'est chouette qu'on la garde parce qu'elle est cool et qu'elle rapporte des thunes, mais en vrai même elle, c'était pas garanti qu'elle fasse partie ad vitam aeternam du paysage parisien. Alors je vous comprends les gens, mais en même temps ça ne vous empêche pas non plus de faire preuve de recul.

La statue de Colbert

Bon attendez, je termine sur un exemple parce que bon, voilà, j'ai envie. Tenez, le dernier scandale en date concerne une statue de Colbert. Ok je vais prendre cet exemple parce qu'il est extrêmement parlant. Quelqu'un a tagué "négrophobie d'état" sur une statue de Colbert située devant l'Assemblée nationale. Bon le vandalisme, c'est pas cool, en plus c'est même pas un joli tag mais, les réactions immédiates ont été de l'ordre du "oh la la vous allez pas venir nous faire chier avec Colbert quand même / vous voulez détruire l'histoire / etc".

On va jouer à un petit jeu. Sans aller vérifier dans un livre ou sur Google, dites, là maintenant tout de suite, à haute voix, tout ce que vous savez sur Colbert et sur cette statue. Franchement, si ça dépasse "Euh j'ai appris au collège que Colbert c'était le ministre des finances de Louis XIV", c'est pas mal. Est-ce que vous savez POURQUOI cette statue a été taguée ? "Parce que les noirs sont des cons qui veulent voler notre pays et remplacer tous les blancs" N'EST PAS LA BONNE RÉPONSE, ÉTONNAMMENT.

Donc, j'ai suivi un cursus scolaire classique primaire/collège/lycée, j'ai fait une licence d'histoire et vous savez quoi ? Bah je ne savais pas ce que c'était que le Code Noir et quel rôle Colbert avait joué dans sa mise en place. Parce que bizarrement, personne n'avait jusqu'ici jugé assez pertinent de m'expliquer qu'un document juridique avait été conçu afin de justifier la mise en esclavage des noirs et des métis dans les régions d'outre-mer. Je vous laisse vous renseigner, Wikipédia est là pour vous donner plein de sources à ce sujet. En tout cas, le tag lui, m'aura appris quelque chose aujourd'hui.

La fameuse statue de Colbert... qui est une copie

Alors vous avez pas de bol, parce que j'ai aussi eu une vraie passion pour l'histoire de l'art. Mon truc c'est plutôt l'art moderne, mais bon, une de mes premières réactions a été de chercher ce que je considérais comme un argument sensé, c'est à dire "quoi, on va faire disparaître l'oeuvre d'un artiste de renom ?!?". Pour le coup celle-la les fachos, je vous l'offre, elle est CADEAU : vu que vous manquiez d'arguments, je vous en offre un. Un que je trouve hyper légitime, en plus ! Une sculpture d'une grande qualité, d'un artiste exceptionnel, une sculpture avec des drapés à tomber, des visages sublimes, une parfaite capture du mouvement, ce serait pratiquement un sacrilège d'y toucher. Et j'espère bien qu'on saura conserver les oeuvres majeures en question à leur place, dans un musée.

Source: Externe

Mais du coup comme j'ai cherché cet argument, j'ai aussi cherché à comprendre : peut-être que cette statue de Colbert, un vieux mec qui a pas marqué tout le monde (ou du moins, dont on se souvient pour des morceaux choisis de sa carrière), a-t-elle été réalisée par un grand maitre ?  Déception, les gens. Cette sculpture est l'oeuvre d'un Jacques-Edme Dumont (vous connaissez ? moi jamais entendu parler avant aujourd'hui), et d'ailleurs l'original est exposé à Reims. Euh attend. L'original ? Les gens sont en train de s'exciter parce que quelqu'un à tagué une copie d'une sculpture quelconque d'un ancien ministre d'il y a plusieurs siècle ? Bah ouais. Je vous avais bien dit hein, que les gens qui s'énervent sans réfléchir, c'est pas bien beau.

L'impact de la remise en cause de cette statue particulièrement, comme de la majorité des autres, ne va pas vous toucher. Dans 15 jours vous ne vous souviendrez même plus qu'elle existe. Si elle est retirée du paysage urbain, elle ne vous manquera pas, parce qu'elle ne vous a rien enseigné, parce qu'elle n'est même pas remarquable, parce qu'en vrai, à part peut-être si Colbert est un de vos ancêtres, cette statue, vous vous en foutez. Soyez honnêtes. Vous n'en avez rien à foutre de cette statue. Ce qui compte pour vous, c'est le statu quo.

 

Donc voilà. Je pense que j'ai rien d'autre à ajouter. Enfin si. Mettez vos sentiments de côté, arrêtez de vous raccrocher au passé, renseignez-vous, et réfléchissez. Ensuite, quand vos aurez toutes les cartes en main et que vous aurez des choses à dire, on pourra peut-être construire un dialogue intelligent.

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